Quoi de nouveau sur Co-libr-e ?

Vous, nous, une seule histoire... (chap.11)

Dernière semaine et dernière ligne droite pour notre aventure !!!

Voici un nouveau chapitre de notre petite histoire sur : http://www.ewards.fr/fr/projet/co-libr-e.

Fin des votes le 7 Novembre.

N’hésite pas à faire une proposition de suite ou un défi (comme placer un mot dans le texte, mettre un personnage dans une situation…). L’auteur tentera de répondre à la proposition. (Avant 14h si possible afin de lui laisser le temps)

 

Repas après repas, seul repère temporel, les gardes s’étaient épuisés et avaient presque cessé de le battre. Pourtant, rien ne laissait entrevoir une quelconque lueur d’espoir ; la liberté ne semblait plus être une de ses options. L’éternité poursuivait son chemin et Matt était happé dans son sillon, impossible de trouver un moyen de s’échapper...
Depuis sept repas, il n’avait reçu que des visites alimentaires, plus d'interrogatoire, mais le plus étrange demeurait le silence  inhabituel qui régnait aux étages supérieurs. Les prières étaient beaucoup plus discrètes, les ordres se murmuraient, les portes se fermaient sans bruit. Pendant quelque temps, il en était presque arrivé à songer à son sauvetage : " Personne ne sait où tu es idiot, tu peux toujours rêver !"

La faim, les agressions répétées, la maladie peut-être l’avaient maintenant dépourvu de toute énergie. Petit à petit, il avait basculé dans l’inconscience.
Matt était maintenant loin, très loin, inerte ; il s’abandonnait.

L’obscurité laissait petit à petit place à un vieux film et les images de ce 17 Juillet 2006 défilaient. La bande ralentissait à l’approche de ces quelques secondes où sa vie avait basculé et il avait maintenant une vision panoramique de la scène.
Il pouvait voir ses équipes traverser la place de l’Etoile entre les balles. Puis il fut en mesure d’examiner chaque mouvement des terroristes et de leur commandant, Hasan ; et il repéra le vieil homme.
Il sentait son doigt sur la gâchette et discernait presque l’étirement de chacun de ses muscles.
Il perçut alors, au loin, le tir de Hasan... Les deux trajectoires étaient si claires.

- Hasaaaaaaaan ! cria-t-il à son réveil.

Il avait mis plusieurs secondes à peser l’importance de ce qu’il venait de vivre. Tout au long de ces années, il avait gâché sa vie et bien d’autres, croyant avoir commis l’irréparable, mais il n’était pas responsable.
Il pensait à Sarah quand un tremblement agita le bâtiment.

 

A demain pour la suite,

Sébastien

 

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