Quoi de nouveau sur Co-libr-e ?

Vous, nous, une seule histoire… (chap.10)

Voici un nouveau chapitre de notre petite histoire sur : http://www.ewards.fr/fr/projet/co-libr-e.

Plus que quelques jours. Fin des votes le 7 Novembre.

N’hésite pas à faire une proposition de suite ou un défi (comme placer un mot dans le texte, mettre un personnage dans une situation…). L’auteur tentera de répondre à la proposition. (Avant 14h si possible afin de lui laisser le temps)

 

L’interrogatoire avait duré encore une bonne heure sans que Matt ne soit relâché. Las de ne recevoir aucune réponse concernant son cousin, le décideur avait utilisé une autre méthode efficace.

-          Vous, emmenez-le et enfermez-le avec les cafards. C’est là qu’est sa place. Et faites-le parler.

 

Deux sbires l’avaient attrapé, chacun par une épaule et traîné au sous-sol. Il peinait à tenir debout. Le couloir s’assombrissait et il pouvait sentir l’humidité suinter par les aspérités de chaque mur.

Les hommes l’avaient jeté au sol et débuté une correction en règle. Il avait bien tenté de résister quelques minutes, mais avait rapidement pris la mesure de son incapacité à se défendre. Il avait alors oublié son corps, observant les lieux pour détourner son attention de la douleur.

Les paroles du décideur n’étaient pas seulement imagées, s’était dit Matt. Deux rats se disputaient un morceau de biscuit dans le coin de la cave. Un groupe de cafards attendait patiemment de pouvoir goûter quelques miettes. Et au vu de l’odeur, l’endroit devait avoir l’usage de toilettes.

 

Enfin seul, laissé allongé sur le ventre par les gardes, Matt n’avait plus bougé. Il n’en avait de toute façon plus la force physique. Il avait alors laissé son esprit vagabonder et repenser à toute cette aventure, de son origine profonde à chacune des étapes qui l’avaient mené dans cet enfer.

Aurais-je vraiment dû me lancer dans cette histoire ? s’était-il répété plusieurs fois. Soudain, l’image de Sarah était apparue, comme pour le soutenir dans ces moments pénibles. Voilà pourquoi il était là, voilà l’entéléchie qu’il poursuivait, bien plus importante que les souffrances qu’il pouvait endurer.

 

Et le temps passait. Des jours, peut-être des semaines. Le prisonnier avait perdu toute notion de durée. Recroquevillé contre le mur, son corps était déformé par les assauts réguliers de ses geôliers mais sa seule pensée était de rester en vie.

 

A demain pour la suite,

Sébastien

 

Vous, nous, une seule histoire...

Co-libr-e